Brigandage

Bonsoir, retour aux classiques de la littérature jeunesse avec en hommage à l'illustrateur alsacien Tomi Ungerer, récemment décédé la présentation de l'un de ses plus fameux albums Les Trois brigands, ouvrage paru pour la première fois en 1961.
Il était une fois trois horribles brigands vêtus de grands manteaux noirs et de hauts couvre-chefs noirs. Ils semaient la terreur dans tout le pays, dévalisant les diligences à l'aide de trois armes impressionnantes : un tromblon, un soufflet et une grande hache rouge. Forts de leur savoir-faire, les brigands amassèrent bientôt une immense fortune dans leur repaire secret, une grotte à flanc de montagne. Leur coffre rempli d'or et de pierres précieuses, s'il satisfaisait leur cupidité, ne leur était pourtant pas d'une très grande utilité. Que faire de tant de richesses lorsqu'on vit retranché de la société sans famille ni amis avec qui les partager ?
Un bon tour du destin leur apporta la compagnie qui leur manquait. Ils dévalisèrent un jour une voiture qui ne transportait aucune richesse mais une petite fille dépourvue de parents que ses tuteurs conduisaient à une vieille tante acariâtre chez qui l'enfant refusait de se rendre. Ni une ni deux, les trois brigands adoptèrent la petite Tiffany et, sur ses conseils, mirent à profit leur fortune pour accueillir d'autres enfants abandonnés. Cette joyeuse alliance des parias, illustrée d'un trait minimaliste très expressif et d'un jeu de contraste entre couleurs froides et chaudes, forme un excellent conte moderne plaisant à tout âge dès la maternelle.
Terminons par une chanson en hommage à quatre autres redoutables bandits
de grand chemin, à bientôt !

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