Couleurs apaisantes

Bonsoir, cette année semble hélas se terminer en France et au niveau international comme elle a commencé : dans la violence à Paris, Saint-Denis, Beyrouth, Bamako... Il va de soi que j'adresse ma solidarité et mes condoléances aux victimes, aux blessés, à leurs proches et à toutes les personnes touchées de manière directe ou indirecte par ces crimes. Ce d'autant plus que je me trouvais moi-même dans une zone critique au moment des attentats, tout en restant cependant plutôt protégée. On ne sait pas quelles tournures prendront la suite des évènements et quelles seront les conséquences en terme de politique intérieure et extérieure pour les mois à venir. Il reste à espérer que nous irons vers plus de paix, de concorde et d'intelligence, mais en attendant j'ai décidé de consacrer la note du jour à des représentations picturales apaisantes aux couleurs de l'automne finissant, pour se laver la tête et prendre un peu de recul.
Commençons par Feuilles d'automne/Autumn Leaves, une œuvre datant de 1856 de John Everett Millais (1829-1896), peintre anglais qui fut l'un des fondateurs du préraphaélisme. A l'image de ses confrères initiateurs de ce mouvement, son but pictural était d'abandonner l'académisme de la peinture anglaise pour retrouver la vivacité et les couleurs des grands maîtres de la Renaissance, comme dans ce tableau où les visages et les chevelures brillantes, très idéalisés, des enfants font écho à l'éclat des feuilles chatoyantes.
Les Feuilles mortes tableau achevé en 1899 d'Ernest Biéler (1863-1948), est une œuvre de la mouvance symbolique dans une carrière atypique. Ce peintre suisse est l'auteur d'une production abondante et inclassable tant au niveau du style que des sujets abordés. Ici les figures féminines drapées de toges antiques s'associent aux végétaux dans leur danse et leur chute en cercle harmonieux.
Terminons par la présentation de l'art de Cornelia Komili, jeune peintre et professeure née en Grèce en 1983 résidant en France que j'ai eu la chance de rencontrer. L’œuvre ci-dessus, réalisée en 2015, est intitulée Porte fenêtre. Ses tableaux représentent des espaces naturels ou construits, se télescopant parfois, et jouent beaucoup sur les formes géométriques, les jeux de lumière et de reflets, la porosité entre l'intérieur et l'extérieur qui créent une sensation d'étrangeté familière.
Et un classique de jazz pour conclure, à bientôt !

Commentaires

  1. Je joint en supplément les liens d'un édito politique que j'avais trouvé assez pertinent http://www.letemps.ch/opinions/2015/11/17/islamique-ira-plus-loin et d'un sketch des Inconnus parce qu'il vaut mieux rire un brin par les temps qui courent. https://www.youtube.com/watch?v=enazJJS9N4U

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